Journée mondiale du recyclage

Journée mondiale du recyclage

Lancée en 2018 par le Bureau International du Recyclage, la journée mondiale du recyclage célèbre, tous les 18 mars, cette activité essentielle dans la lutte contre les changements climatiques. Au menu de cette journée : actions de sensibilisation aux enjeux du recyclage, ateliers pratiques, partage des bonnes pratiques…

L’histoire du recyclage

Mais au fait, depuis quand recycle-t-on ? Les années 1990 ? Les années 1970 ? Détrompez-vous ! Si le recyclage peut apparaître comme un concept très moderne, on recycle en réalité depuis très longtemps. À Tarragone, une ville espagnole située à l’ouest de Barcelone, des archéologues ont ainsi trouvé des outils vieux de 13 000 ans⁠1 qui ont été transformés pour servir une fonction différente de leur usage premier. C’est logique : il était bien plus facile de « détourner » des outils que de partir en quête de nouvelles matières premières adéquates !

En fait, jusqu’à l’ère industrielle et l’avènement de la production de masse – qui a permis de fabriquer vite, en grande quantité et à bas coût – tout le monde, ou presque, recyclait d’une façon ou d’une autre⁠2.

Avec l’essor de la société de consommation dans la seconde moitié du XXe siècle, la tentation de remplacer un bien plutôt que de le réparer ou réinventer est grande : pourquoi s’embêter à donner une seconde vie à un objet usagé quand on peut avoir un produit neuf à un coût raisonnable ? Derrière cette abondance apparente se cache « une société du gaspillage généralisé⁠3 ».

Mais bientôt, cette « insouciance collective du productivisme et du consumérisme4 » montre ses effets pervers : amoncellements de déchets, dégradation des écosystèmes, pollutions diverses, épuisement des ressources…

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Dans les années 1970, le monde prend conscience de l’ampleur du problème. Pour faire face à ce défi environnemental, les états commencent à élaborer des lois encadrant le tri et le recyclage des déchets. La directive européenne du 15 juillet 1975 prévoit ainsi que chaque pays de l’Union prenne « les mesures nécessaires pour s’assurer que les déchets sont éliminés sans danger pour la santé de l’homme et sans utiliser de procédés ou méthodes susceptibles de porter préjudice à l’environnement⁠5 ». Cette directive est transposée en droit français et l’univers du recyclage, auparavant artisanal, se professionnalise et s’industrialise progressivement dans l’hexagone.

En 1992, la France se dote d’une nouvelle loi – la loi Royal – qui va encore plus loin, interdisant de stocker dans les décharges autre chose que les déchets ultimes, c’est-à-dire ceux qui ne sont plus « susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et économiques du moment ». En clair, il s’agit des déchets en bout de chaîne de traitement qui ne peuvent plus être ni recyclés, ni incinérés pour produire de la chaleur ou de l’électricité (c’est ce qu’on appelle la valorisation énergétique).

Le recyclage en France : quelques chiffres

22,56 millions de tonnes : c’est la quantité de CO2 qui n’est pas émise grâce à la filière du recyclage, soit autant que les émissions annuelles du transport aérien français.

123 ⁠7TWh : c’est l’électricité économisée grâce au recyclage, soit 80 %⁠8 de la consommation électrique de tous les foyers du pays.

100 % : c’est l’ambition de la France en matière de recyclage des plastiques d’ici 2025. Cet objectif paraît difficile à atteindre, la France ne recyclant à ce jour qu’un peu plus de 21% des plastiques⁠9. L’Europe, quant à elle, vise à atteindre 50 % d’ici 2025. Selon la Cour des comptes européenne, c’est mal engagé⁠10.

NOS ÉCO-GESTES

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Et RISO dans tout ça ?

RISO est profondément engagée, et ce depuis de nombreuses années, dans des actions de recyclage. Tous nos sites sont dotés de corbeilles à papier gérées par ELISE, « le numéro 1 français de la collecte et du recyclage de papier de bureau » (voir infographie). Nos imprimantes et duplicopieurs en fin de vie sont, quant à eux, collectés, triés, démantelés et valorisés via le réseau d’entreprises solidaires Envie. Nous proposons également à nos clients un programme gratuit de récupération et de recyclage de leurs cartouches usagées, via le consortium CONIBI – dédié à la collecte et valorisation des consommables d’impression – dont nous sommes adhérents (plus d’infos ici).


1 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0305440312001446
2 https://science.howstuffworks.com/environmental/green-science/recycling1.htm
3 https://books.openedition.org/editionscnrs/10781?lang=fr
4 https://books.openedition.org/editionscnrs/10781?lang=fr
5 https://www.cercle-recyclage.asso.fr/images/stories/pdf2/vade-mecum/vade-mecum-chap2.pdf
6 https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-28012-etude-federec-bilan-recyclage-france.pdf
7 https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-28012-etude-federec-bilan-recyclage-france.pdf
8 https://particuliers.engie.fr/electricite/conseils-electricite/conseils-relever-compteur-electricite/consommation-electrique-francais.html
9 https://www.ademe.fr/expertises/dechets/passer-a-laction/valorisation-matiere/dossier/recyclage/recyclage-enjeu-strategique-leconomie
10 https://www.usinenouvelle.com/article/l-europe-mal-partie-pour-recycler-la-moitie-de-ses-plastiques-en-2025-selon-la-cour-des-comptes.N1013304

ComColor FT, l’alliance entre productivité & éco-responsabilité

ComColor FT, l’alliance entre productivité & éco-responsabilité

L’année commence fort pour RISO avec le lancement de sa série ComColor FT.

Cette nouvelle série vient compléter la gamme ComColor avec 3 nouveaux modèles : le FT5000 un modèle couleur A4 à 100 pages par minute, le FT5230 et FT5430, deux modèles couleur A4/A3 avec des vitesses d’impression respectives de 120 et 140 ppm.

Elle présente de nombreux avantages, notamment en termes de productivité, d’autonomie, de qualité d’impression et de polyvalence grâce à des accessoires aux performances avancées.

La touche RISO : une technologie éco-responsable

En 2005, RISO a misé sur le jet d’encre avec l’ambition de proposer une alternative de référence, écologique et performante à la technologie laser. Depuis plus de 15 ans, RISO a acquis une parfaite maîtrise de la technologie jet d’encre et continue de faire évoluer ses systèmes. En savoir plus

Chez RISO, le développement durable est une préoccupation majeure. Avant même leur fabrication, les solutions sont pensées de manière à respecter l’environnement en tenant compte de leur distribution, leur utilisation et leur recyclage. En savoir plus

Dossier de presse Réserver une démo

5 ans après la COP 21 : l’urgence climatique s’accentue

5 ans après la COP 21 : l’urgence climatique s’accentue

Avec la 21e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, c’est un vent d’espoir qui soufflait sur la planète.

La quasi-totalité des pays du monde réunis à Paris pour cette COP 21 étaient parvenus à s’entendre sur « le premier accord universel sur le climat1 ». Le 12 décembre 2015, 196 délégations2 s’engageaient à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C à l’horizon 2100 (et même viser +1,5°C).

Cet instant historique, RISO a eu le privilège d’en faire, modestement, partie, puisque nous avions été choisis pour équiper le centre de reprographie de la COP21.
Nos solutions à la fois écoresponsables – impression à froid peu énergivore et n’émettant pas d’ozone –, fiables et hyper-performantes ont su convaincre les organisateurs de la conférence. Les plus de 3 millions de copies imprimées3 lors de la COP 21, dont l’ensemble des accords, l’ont été sur nos huit ComColor X-Jet prêtées pour l’occasion.

La COP 21 était un pas en avant significatif, mais sera-t-il suffisant pour éviter une catastrophe climatique ? Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la réponse est non. Le GIEC considère qu’au rythme actuel, la Terre se sera réchauffée de 1,5 °C non pas en 2100 mais en 20404. Il estime également que l’objectif de limiter la hausse des températures à 2°C n’est pas assez ambitieux : viser 1,5 °C permettrait d’éviter des centaines de millions de migrants climatiques, la disparition d’écosystèmes, des phénomènes météorologiques terribles tels que sécheresses, canicules, typhons et inondations…

Selon les experts de l’ONU, ces deux degrés « devraient être vus comme une ligne de défense, une limite maximale à protéger à tout prix5 ». Mais quel que soit l’objectif que l’on se fixe, une réduction drastique des émissions mondiales de gaz à effet de serre est nécessaire : moins 40 à 70 % d’ici 2050 si l’on vise 2°C, moins 80 à 90 % si c’est 1,5°C6.

Encore loin du compte

En 2015, la COP 21 mettait au centre de l’échiquier politique une volonté mondiale de prendre la question du réchauffement climatique à bras le corps. Où en sommes-nous cinq ans plus tard, alors que 2020 vient d’entrer dans le top 3 des années les plus chaudes7 de l’histoire, aux côtés de 2016 et 2019 ?

Guère plus avancés. Et même en recul. Les projections du réchauffement climatique à venir se sont encore noircies : la fourchette allant aujourd’hui du +2,5 °C à +4°C, voire +7°C dans le scénario le plus pessimiste. 8

Selon le rapport 2020 du Lancet sur la santé et les changements climatiques, « aucun pays au monde, riche au pauvre, n’échappe aux impacts des changements climatiques sur la santé. Sans mesures urgentes, la crise climatique va aggraver la situation, menaçant les vies et les moyens de subsistance [de millions de personnes] et submergeant les hôpitaux et cliniques ».9

Mais de quel genre de mesures parle-t-on concrètement ? Les leviers d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont nombreux. Il s’agit par exemple de passer à des énergies propres (éolien, géothermique, solaire…) moins polluantes que les énergies fossiles, d’encourager les moyens de transport alternatifs à la voiture individuelle (transports en commun, covoiturage, vélotaf…), de rénover les habitations pour maximiser leur efficacité énergétique (notamment en optimisant leur isolation), de freiner la déforestation, de promouvoir une agriculture plus écologique, de lutter contre l’obsolescence programmée des produits, de favoriser les circuits courts (production et achats locaux)…

Les leviers sont nombreux mais encore faut-il les actionner. Dans un rapport intitulé « The truth behind the climate pledges10 » (La vérité sur les engagements climatiques), des experts du climat montrent que les engagements pris suite à la COP 21 par 184 pays ne suffiront pas à atteindre l’objectif de +2°C. Soit parce que les engagements sont trop modestes, soit parce que les pays ne les tiendront tout simplement pas11. Rien ne les y contraint vraiment : l’Accord de Paris ne prévoit pas de sanction légale en cas de non-respect des engagements12. Ainsi, la Chine (plus gros émetteur de CO2 au monde) et l’Inde (4e) vont rejeter plus de CO2 en 2030 qu’aujourd’hui. Les États-Unis (2e émetteurs) ont quant à eux pris des engagements trop peu ambitieux. Notez que si tous les engagements pris sont respectés – ce qui n’est d’ores et déjà pas le cas – le programme de l’environnement de l’ONU estime que nous allons vers un réchauffement de +3,2°C13.

Selon Robert Watson, co-auteur du rapport, pour rester alignés sur un objectif de +2°C, il faut que les pays doublent voire triplent leur engagement14   de réduction d’émissions de CO2. Pour lui, « nous avons la technologie et la connaissance pour faire ces réductions, ce qui manque ce sont des politiques et une réglementation pour les mettre en œuvre ». Selon l’ONU, pour atteindre l’objectif de +1,5°C à la fin du siècle fixé la COP 21, « il faut réduire les émissions mondiales de 7,6 % par an au cours de la prochaine décennie16 ».

Pour l’instant, seule l’Union Européenne (3e plus gros émetteur) paraît sur la bonne voie. Elle avait annoncé réduire de 40 % ses émissions de CO2 à l’horizon 2030 et semble bien partie pour atteindre et même dépasser cet objectif15. La France, en revanche, paraît mal engagée. À tel point que le Conseil d’État a donné début novembre 2020 trois mois au Gouvernement pour justifier que le pays pourrait respecter la trajectoire fixée pour 2030.17

Espérons que les préoccupations climatiques s’inscrivent très rapidement dans les priorités des gouvernants aux quatre coins du monde. L’urgence est réelle et la tâche est titanesque.


1 https://www.gouvernement.fr/partage/6095-cop21-quelles-sont-les-etapes-de-la-mise-en-oeuvre-de-l-accord-de-paris
2 https://www.gouvernement.fr/action/la-cop-21
3 https://www.risofrance.fr/qui-est-riso/un-acteur-engage/
4 https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2018-10-08/ipcc-report-shows-paris-climate-accord-should-be-more-ambitious
5 https://www.europe1.fr/societe/cop21-que-se-passera-t-il-si-le-rechauffement-climatique-depasse-2c-2628409
6 https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/05/rechauffement-le-seuil-limite-des-2-c-est-trop-eleve_4647811_3244.html
7 https://www.geo.fr/environnement/2020-sur-le-podium-des-annees-les-plus-chaudes-alerte-lonu-203015
8 https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-nous-nous-dirigeons-vers-rechauffement-climatique-25-c-4-c-10644/
9 https://www.lancetcountdown.org/2020-report/
10 https://drive.google.com/file/d/1nFx8UKTyjEteYO87-x06mVEkTs6RSPBi/view
11 https://www.nationalgeographic.com/science/2019/11/nations-miss-paris-targets-climate-driven-weather-events-cost-billions/
12 https://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/12/14/l-accord-de-paris-sur-le-climat-est-il-vraiment-juridiquement-contraignant_4831255_4527432.html
13 https://www.unenvironment.org/fr/actualites-et-recits/communique-de-presse/il-faut-reduire-les-emissions-mondiales-de-76-par-au
14 https://www.nationalgeographic.com/science/2019/11/nations-miss-paris-targets-climate-driven-weather-events-cost-billions/
15 https://www.nationalgeographic.com/science/2019/11/nations-miss-paris-targets-climate-driven-weather-events-cost-billions/
16 https://www.unenvironment.org/fr/actualites-et-recits/communique-de-presse/il-faut-reduire-les-emissions-mondiales-de-76-par-au 
17 https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-le-gouvernement-doit-justifier-sous-3-mois-que-la-trajectoire-de-reduction-a-horizon-2030-pourra-etre-respectee

La communauté RISO est magique

La communauté RISO est magique

« Il est 3h du matin au Japon quand mon téléphone sonne. Lex ter Braak, alors directeur de la Jan Van Eyck Academy, au bout du fil me dit : « Jo, j’ai trouvé, on va appeler ça Magical Riso ». C’est comme ça que le nom est né », se souvient Jo Frenken, chef du laboratoire d’impression de la Jan Van Eyck Academy.

Les sources de la magie

L’aventure du Magical RISO commence en 2014, quand RISO BENELUX fournit à la Jan Van Eyck Academie le prototype d’un système d’impression innovant : le duplicopieur A2.

Pour célébrer l’arrivée de cette nouvelle technologie, Jo Frenken et le directeur des ventes de RISO BENELUX, Gerald Biersohn décident d’organiser à l’Académie un événement autour de la risographie. Artistes, designers et imprimeurs sont invités pour une journée d’échanges et de création 100 % dédiée à la risographie : Magical RISO est née.

Magical RISO

Un premier tour de magie convaincant

Le succès du 1er Magical RISO est immédiat, si bien que la décision est prise de pérenniser l’événement, qui devient aussitôt une biennale. « À chaque édition, Magical RISO a pris de l’ampleur et s’est réinventée, proposant toujours plus de conférences, d’animations, d’ateliers… », confie Jo Frenken.

Il va sans dire qu’on se bouscule au portillon pour participer à l’événement. Pour accommoder la demande, Magical RISO se tient en 2018 sur trois jours au lieu d’un. Plus de 120 personnes – dont de nombreux visiteurs internationaux – assistent à la biennale cette année-là. Pas mal ! Mais ce n’était encore qu’un début. Pour Magical RISO 2020, Jo Frenken avait en effet vu encore plus grand, avant que le COVID-19 ne vienne contrecarrer ses plans.

La pizza magique ne sera pas mangée

Le concept directeur de l’édition 2020 de la biennale était ambitieux : mettre en valeur l’ensemble des domaines d’application de la risographie et des expertises de RISO. Ça vous semble vaste ? Vous n’avez pas tort. Jo Frenken avait imaginé une pizza divisée en huit parts – la Magical Pizza (cf. illustration) – chacune représentant un axe d’application précis. Ici, il n’est pas question de peppéroni, d’olives ou de supplément fromage : la pizza made in RISO est un mix de technologie, d’impression, d’activisme, de durabilité, d’échange, d’édition, de développement et enfin de réflexion.

Autrement dit, de faire d’une certaine façon huit mini biennales thématiques et indépendantes, chacune se concentrant sur les problématiques de son domaine.

Mais face à l’impossibilité d’organiser en présentiel le Magical RISO 2020 initialement prévue, Jo Frenken a sorti son plan B : la première édition virtuelle du Magical RISO et la création du livre Magical Octopus.

Magical Octopus

Un poulpe à la rescousse

Magical Octopus, c’est le nom du livre d’art auquel participent 20 artistes et imprimeurs RISO du monde entier. A partir d’un portfolio scrupuleusement identique chacun des collaborateurs peut faire ce qu’il en veut !  Ils ont carte blanche pour produire 8 à 16 pages qui seront collectées dans cet ouvrage commun.

Pourquoi cette thématique du poulpe ? Au-delà du lien évident à l’encre, « c’est une jolie métaphore de la communauté RISO, explique Jo Frenken. Chacun des huit tentacules du poulpe a son propre cerveau et peut agir indépendamment des autres : pourtant, l’animal bouge de manière fluide ! »

Qui aurait pu imaginer que le Magical RISO lancerait un véritable mouvement international autour de la risographie, inspirant l’organisation d’événements similaires aux États-Unis et en Asie ? Aujourd’hui, une communauté active de plusieurs milliers d’aficionados de risographie disséminés aux quatre coins du monde gravite autour de Magical RISO.

Et cette communauté ne fait que s’élargir !

Assiter au Magical RISO IVEn savoir plus sur le risographisme

Sus aux déchets !

Sus aux déchets !

SERD actu 3Vous avez bien sûr déjà entendu parler de ce gigantesque amas de déchets plastiques, grand comme six fois la France, qui s’est formé et n’en finit plus de grandir dans l’océan Pacifique⁠1. Une telle monstruosité fait froid dans le dos, non ?

Eh bien, c’est pour éviter des aberrations comme ce « 7e continent de plastique » qu’est née la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD).

Son objectif ? Sensibiliser aux bonnes pratiques de production et de consommation2 – ce qui inclut l’achat responsable mais aussi la réutilisation et le réemploi des produits – pour prévenir au maximum les déchets.

Des déchets à gogo

C’est un fait : nous générons des quantités phénoménales de déchets. Chaque année, c’est près de 326 millions3 de tonnes de déchets qui sont produits en France, soit 4,9 tonnes par habitant. Soit le poids d’un éléphant.

Cet éléphant de déchets a de quoi donner le tournis. Certes, l’essentiel est imputable à l’industrie de la construction (224 millions de tonnes), mais les entreprises (63 millions de tonnes) et les ménages (39 millions de tonnes) ont aussi une grande part de responsabilité.

SERD actu 1

Chaque Français produit en moyenne 590 kg de déchets ménagers par an – soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. Dans notre société de consommation, nous achetons beaucoup plus qu’auparavant et donc, c’est mathématique, nous jetons beaucoup plus.

Réduire les déchets est donc un important enjeu de société. La SERD, qui se tient traditionnellement pendant une semaine à la fin du mois de novembre, est un temps fort de mobilisation sur cette question. Lors de l’édition 2019, 7000 animations de sensibilisation à la réduction des déchets s’étaient tenues en France. L’édition 2020 proposera sans doute moins d’événements en présentiel, COVID oblige, mais elle aura bien lieu, du 21 au 29 novembre 2020.

Le recyclage des déchets : une priorité de RISO FRANCE

Pour RISO France, le recyclage des déchets est une préoccupation quotidienne. En plus de proposer des solutions d’impression particulièrement écoresponsables et durables, RISO FRANCE est particulièrement engagée sur la question du recyclage du papier et des consommables.

Nous sommes adhérents du CONIBI4, le premier consortium dédié à la collecte et la valorisation des consommables d’impression. A travers CONIBI, nous proposons à nos clients un programme simple et gratuit de collecte, de tri et de traitement de leurs cartouches. De grosses boîtes en carton – les Ecobox (petit modèle) ou Bigbox (grand modèle) – sont placées chez le client qui n’a qu’à y déposer ses cartouches usagées. Il ne reste plus qu’à déposer la box en point relais ou convenir avec CONIBI d’une fréquence de collecte. En 2019, c’est plus de 8500 cartouches RISO qui ont été recyclées et réutilisées à 100%⁠5.

SERD actu 4

Nous sommes également partenaires d’ELISE⁠6, « le numéro 1 français de la collecte et du recyclage de papier de bureau ». Toutes nos agences et notre siège social sont dotés de corbeille à papier spéciales dont le contenu est collecté, trié, recyclé et valorisé par ELISE.

En 2019, le recyclage de 8 790kg de nos papiers par ELISE nous a permis d’éviter l’émission de 2637 kg de CO2 (autant que 485 A/R Paris – Marseille en TGV), d’économiser plus de 200 000 litres d’eau (soit plus de 1000 bains) et 43 950 kWh d’électricité (la consommation annuelle de 9 foyers français). Nous sommes particulièrement fiers de travailler avec ELISE, car nous alimentons ainsi un réseau solidaire. Toutes les implantations ELISE possèdent un agrément Entreprise Adaptée ou Entreprise d’Insertion7, ce qui signifie que 80 % au moins de ses équipes sont des personnes en situation de handicap ou en difficulté d’insertion.


1 https://information.tv5monde.com/info/le-7eme-continent-un-monstre-de-plastique-1863
2 https://www.ademe.fr/expertises/dechets/passer-a-laction/eviter-production-dechets/dossier/prevention/prevention-reduction-dechets-quoi-sagit
3 https://www.ademe.fr/dechets-chiffres-cles-edition-2020
4 https://www.conibi.fr
5 https://www.conibi.fr/recycler-c-est-facile/recycler-c-est-facile
6 https://www.elise.com.fr
7 https://www.ecofolio.fr/actualites/recyclage-papier-source-demplois-solidaires

Le Père de l’impression en Égypte

Youssef Allam – Un partenariat de longue date

Tandis que le groupe Youssef Allam fête ses 70 ans cette année, chez RISO nous sommes fiers d’être à leur côté depuis 30 ans !

Le Père de l’impression en Égypte

En 1948, Youssef Allam s’engage à révolutionner l’industrie du papier en Égypte. Pour cela il fonde la première entreprise de papier de la région.
En très peu de temps, Youssef Allam donne un essor majeur à l’industrie du papier et en devient le leader en Égypte, il se fait nommer alors le « Roi du papier » pour son accomplissement.

A partir de 1968, Youssef Allam élargit son activité à la vente de solution d’impression de production. Avec l’essor de l’impression numérique, le groupe intègre cette technologie ainsi que l’impression offset à sa stratégie pour équiper les imprimeurs de hauts volumes en Egypte, tout en capitalisant sur les systèmes existants.

En 1989, RISO KAGAKU Corporation et le groupe Youssef Allam signent leur premier accord de partenariat. Dans un premier temps, la technologie historique de RISO, le duplicopieur est introduite sur le marché égyptien. C’est par la suite, en 2005, que la technologie jet d’encre RISO est distribuée. Depuis, nous soutenons ensemble le développement de l’Egypte sur le marché de l’impression.

Au fil des ans, le groupe Youssef Allam s’est développé pour répondre à tous les besoins en matière d’impression. Avec les solutions RISO, il équipe les écoles et contribue à faciliter l’accès au savoir. Le groupe se développe maintenant sur d’autres marchés tels que les banques, les professionnels de l’impression, les entreprises commerciales …

En 2009, le père de l’imprimerie est décédé, laissant derrière lui l’empire qu’il avait bâti entre les mains de la deuxième génération, qui poursuit les réalisations de son père et passe maintenant le flambeau à la troisième génération pour obtenir plus de succès, de stabilité et de cohérence pour le groupe.

Faculty of Medicine Cairo University2 light

Récemment, le groupe Youssef Allam a équipé de nombreux établissements dans le secteur de la santé. Les imprimantes jet d’encre de production RISO ont parfaitement répondu aux besoins de cette industrie notamment grâce à leurs caractéristiques écologiques.
Le groupe a également pu soutenir le ministère de l’aviation civile en lui fournissant un ComColor GD7330, la première presse numérique du ministère qui a pu résoudre les problèmes d’impression offset tout en offrant des performances supérieures.

Le papier, support clé pour l’apprentissage

Dossier de fond

Le papier, support clé pour l’apprentissage

Nous vivons dans un monde qui se numérise à toute vitesse, un monde où les outils digitaux sont de plus en plus finement intégrés à notre quotidien.

Ces outils sont extrêmement puissants – les smartphones que nous avons dans nos poches aujourd’hui sont des millions de fois plus performants que l’ordinateur de la NASA⁠1 qui a envoyé les premiers hommes sur la Lune – et révolutionnent nos vies. Il suffit de quelques clics pour accéder, depuis le confort de son domicile, à sa musique ou son film favori, consulter les médias de son choix, se renseigner sur le sujet le plus pointu, faire ses courses, participer à une conférence vidéo…

Les technologies numériques nous rendent bien des services, à tel point que certains considèrent déjà le papier comme obsolète. C’est vendre un peu vite la peau de l’ours. Car en matière d’éducation et d’apprentissage, le papier reste roi.


Pour mieux comprendre un texte, lisez-le sur papier

Préférez-vous lire sur papier ou sur un écran ? À cette question, plus de 80 % des étudiants2 sondés par Naomi Baron, professeure de linguistique à l’Université Américaine de Washington répondent « papier⁠3 ». Mieux, ils sont 92 % à considérer qu’il est plus facile de se concentrer sur un texte papier que sur un support digital. Selon Naomi Baron⁠4, « le papier est fait sur-mesure pour nous aider à lire des textes longs, à nous concentrer, à saisir des concepts, à réfléchir sur le sens de ce qu’on vient de lire ».

Dossier papier visuel 1C’est un fait scientifique5 confirmé par de nombreuses études : un texte est mieux compris lorsqu’il est lu sur papier qu’à l’écran. Comment expliquer cela ? Plusieurs facteurs semblent entrer en jeu.

Le premier, peut-être le plus évident, est l’absence de distraction lorsqu’on lit un livre papier. Sur un écran, il est facile de s’éparpiller. Notre attention peut être sollicitée par tout un ensemble de sources externes : Internet, messagerie instantanée, médias sociaux… Il y a également la tentation de prendre des raccourcis de lecture, par exemple en faisant une recherche de mots clés pour aller directement à certains passages. On constate que les étudiants sont trois fois plus⁠6 susceptibles de faire plusieurs choses à la fois lorsqu’ils lisent sur écran.

Le papier a un autre avantage, qui apparaîtra évident à tous ceux qui ont un jour eu à lire un long document PDF sur leur ordinateur : il est beaucoup plus facile d’avoir une vue d’ensemble et de naviguer entre les pages d’un texte imprimé que d’un fichier électronique. Mais est-ce pour ça qu’on comprendrait mieux ce qu’on a lu ? C’est ce que pense Anne Mangen7 de l’Université de Stavanger en Norvège. « La facilité avec laquelle vous pouvez trouver le début, la fin et tout ce qui se passe entre les deux, […] le fait que votre progression dans le texte soit toujours claire, est probablement une façon de rendre la lecture moins éprouvante au niveau cognitif : votre cerveau peut se concentrer plus particulièrement sur la compréhension », indique-t-elle. De la même façon, le scrolling8 – c’est-à-dire le fait de faire défiler le texte sur son écran – nuit à la lecture. Il faut se concentrer à la fois sur le texte et sur la façon dont on le fait bouger, ce qui demande des ressources mentales importantes.

Mais surtout, le livre est un objet physique, matériel, que l’on peut toucher, soupeser, manipuler et même sentir. Chaque livre est unique. On ne lit pas un livre générique, on lit un livre particulier avec son design, son format, son poids, son odeur, sa texture de papier, sa police de caractères… Tous ces stimuli sensoriels et moteurs s’associent au contenu textuel du livre et participent à l’expérience de lecture. « Forme, couverture du livre, odeur, nombre et épaisseur des pages aident notre cerveau à intégrer les informations qui lui parviennent et à mieux les retenir dans la durée », écrit Frédéric Bernard⁠9, maître de conférence en neuropsychologie à l’Université de Strasbourg. En revanche, la liseuse, la tablette, le smartphone ou l’ordinateur ne changent pas que l’on lise une nouvelle de Stephen King de cinq pages ou le dernier Harry Potter qui en fait plus de 800. Cela peut créer chez le lecteur ce qu’on appelle « une dissonance haptique », c’est-à-dire une difficulté à relier l’objet physique qu’il tient entre les mains (ici le matériel électronique) avec le contenu (le texte lu). Certains pensent10 que cette dissonance est un des freins majeurs à l’adoption des liseuses.

Autre bénéfice clé de la matérialité du livre papier, sa fixité.  Un livre papier permet au lecteur de très simplement s’orienter dans sa lecture, dans un référentiel constitué d’une page de gauche et de droite, chacune dotée de quatre coins qui sont autant de points d’ancrage. « Quand on lit, on construit une représentation mentale du texte, explique le journaliste Ferris Jabr. La nature exacte de ces représentations reste floue, mais elles sont probablement similaires aux cartes mentales que l’on se fait des paysages ou des lieux de vie comme les bureaux et appartements ».  Cette histoire de cartographie mentale vous semble un peu tirée par les cheveux ? Il y a pourtant toutes les chances que vous ayez déjà construit de telles cartes. En effet, nous avons tous une histoire d’interrogation écrite où une réponse nous échappait. Quand elle nous est enfin revenue en mémoire, c’était un souvenir visuel très vif : elle était, par exemple, encadrée en rouge dans notre manuel, en bas sur la page de gauche, près d’une illustration.

C’est un fait : lire sur papier stimule les sens, ce qui en retour nous permet de mieux comprendre et de mieux apprendre. Le même phénomène est à l’œuvre lorsqu’on écrit à la main.

Les bienfaits de l’écriture manuscrite

Avec l’avènement de l’ordinateur portable personnel, des légions d’élèves, d’étudiants et de gens d’affaires ont délaissé la prise de note sur papier pour leur clavier et leur traitement de texte favori.

Ce n’est pas forcément une bonne idée, si l’on en croit Virginia Berninger, professeure à l’Université de Washington⁠11 : « Il existe un mythe selon lequel à l’ère des ordinateurs, nous n’aurions plus besoin d’écrire à la main. Ce n’est pas ce que montrent nos recherches. Nous avons constaté que les enfants jusqu’à 11-12 ans écrivaient plus de mots, plus vite, et exprimaient plus d’idées à la main que sur clavier ».

Dossier papier visuel 2Et même si adolescents et adultes tapent en général plus vite à l’ordinateur qu’ils n’écrivent à la main, la vitesse ne fait pas tout. Deux chercheurs américains, Pam Mueller et Daniel Oppenheimer ⁠12, ont montré que les étudiants prenant des notes à la main comprennent et retiennent mieux leurs cours que leurs homologues sur ordinateur. Cela peut sembler contre-intuitif : après tout, puisqu’on tape plus vite qu’on n’écrit, le cours tapuscrit devrait être plus « complet » que le cours écrit. Mais c’est justement là le problème. Les étudiants sur ordinateur peuvent taper mot pour mot ce que dit leur professeur, tandis que c’est impossible pour ceux qui écrivent à la main. Pressés par le temps – l’écriture manuscrite est un processus lent – ceux-là sont obligés de comprendre ce qui est dit, de le synthétiser dans leur esprit et enfin d’en retranscrire sur le papier les concepts clés dans leurs propres mots. Autrement dit, prendre des notes à la main demande un traitement en direct des informations et donc un travail mental bien supérieur à la prise de notes sur ordinateur : c’est cela qui fait que l’on retient mieux.

Cette lenteur de l’écriture manuscrite est prisée par de nombreux écrivains. « Je préfère écrire à la main car je suis trop rapide au clavier : avec la machine à écrire ou l’ordinateur portable je vais trop vite pour les premiers jets, beaucoup plus vite que je ne le veux vraiment, et surtout beaucoup plus vite qu’il ne le faut pour écrire quelque chose de vraiment bon, confie le célèbre auteur américain John Irving. Écrire à la main me force à ralentir. Et cela permet de contrôler le style ».

En plus de donner le temps de la réflexion, écrire à la main stimule le cerveau. La professeure Audrey Van der Meer, de l’Université Norvégienne de Science et Technologie, a examiné l’activité cérébrale de jeunes adultes et d’enfants pendant qu’ils écrivaient. Ses résultats sont sans appel⁠13 : « Utiliser un stylo et du papier donne au cerveau plus de « crochets » sur lesquels fixer ses souvenirs, explique-t-elle. Écrire à la main crée bien plus d’activité dans les régions sensorimotrices du cerveau. De nombreux sens sont activés lorsque le stylo glisse sur le papier, quand vous voyez les lettres que vous écrivez et entendez les sons que fait votre stylo sur la feuille. Toutes ces expériences sensorielles créent des points de contact entre les différentes parties du cerveau et ouvrent la voie à l’apprentissage. Non seulement on apprend mieux ce qu’on a écrit à la main, on s’en souvient mieux également ».

Écrire à la main est une tâche complexe qui demande une motricité fine, un mouvement particulier pour tracer chaque lettre, une façon bien précise de tenir son stylo : il faut d’ailleurs aux enfants plusieurs années pour la maîtriser. Édouard Gentaz, professeur en psychologie du développement à l’Université de Genève, met en avant le rôle de la « mémoire corporelle » dans l’apprentissage. « Certaines personnes ont du mal à lire après avoir eu une attaque, confie-t-il.⁠14 Pour les aider à se souvenir de l’alphabet, nous leur demandons de tracer la forme des lettres avec leur doigt. Le geste permet souvent de faire réémerger le souvenir ».

Claire Bustarret, chercheur en anthropologie de l’écriture au CNRS, explique quant à elle⁠15 que le papier permet une plus grande liberté d’écriture : on peut écrire sans contrainte au recto ou au verso, entre les lignes, on peut annoter son texte à la marge, biffer des mots, les souligner, surligner… « Les mots raturés, corrigés, gribouillés dans la marge et tous les autres ajouts que vous faites […] sont une archive visuelle et tactile de votre travail et de votre processus créatif », souligne-t-elle. Et puisque la feuille est une surface en 3D, elle peut être déformée, pliée, découpée, agrafée, collée comme bon nous semble.

Dossier papier visuel 3Plier du papier, c’est d’ailleurs ce que propose à ses élèves Norma Boakes, professeure à l’Université Stockton dans le New Jersey. Elle s’est intéressée à l’usage de l’art japonais du pliage de papier, l’origami, dans les cours de maths. « Le fait de plier un modèle d’origami en classe possède un énorme potentiel », estime-t-elle16. Elle voit au moins trois bénéfices. Primo, l’origami aiderait à améliorer la visualisation spatiale des élèves, c’est-à-dire qu’il leur permettrait de mieux projeter mentalement les formes géométriques. Secundo, parce que l’origami permet de représenter physiquement des notions mathématiques, les élèves plieurs de papier pourraient mieux comprendre et intégrer les concepts et termes techniques. Enfin, parce que voir naître une construction de papier sous ses doigts est plus divertissant qu’une simple vue de l’esprit, Norma Boakes suggère que grâce à l’origami, l’intérêt des élèves pour les maths et leur engagement en classe pourraient être boostés.

Alors que le digital pénètre progressivement la sphère éducative, le papier – inventé en Chine il y a plus de 2000 ans⁠17– demeure l’outil d’apprentissage par excellence. Sur les bureaux ou dans les mains des étudiants et professeurs, dans les salles de classe et les amphithéâtres, le papier a plus que jamais sa place.


1 https://www.zmescience.com/research/technology/smartphone-power-compared-to-apollo-432/
2 https://freeportpress.com/why-print-still-matters-for-learning/
3 Quand il s’agit d’un texte long. Pour un texte court, les préférences des étudiants ne penchent pas nettement d’un côté ou de l’autre.
4 https://www.brandpointcontent.com/article/22202/paper-and-learning-remain-bound-together
5 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1747938X18300101
6 https://blog.oup.com/2015/02/reading-on-screen-versus-paper/
7 https://www.scientificamerican.com/article/reading-paper-screens/
8 https://www.scientificamerican.com/article/reading-paper-screens/
9 https://www.innovation-pedagogique.fr/article4863.html
10 https://www.researchgate.net/publication/221409087_Investigating_the_acceptance_of_electronic_books_-_The_impact_of_haptic_dissonance_on_innovation_adoption
11 https://www.washingtonpost.com/local/education/once-all-but-left-for-dead-is-cursive-handwriting-making-a-comeback/2016/07/26/24e59d34-4489-11e6-bc99-7d269f8719b1_story.html?utm_term=.027ff33a0df9
12 https://www.scientificamerican.com/article/a-learning-secret-don-t-take-notes-with-a-laptop/
13 https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-10/nuos-wwb100120.php
14 https://www.theguardian.com/science/2014/dec/16/cognitive-benefits-handwriting-decline-typing
15 https://www.theguardian.com/science/2014/dec/16/cognitive-benefits-handwriting-decline-typing
16 https://www.researchgate.net/profile/Norma_Boakes/publication/261027712_Origami-mathematics_lessons_Paper_folding_as_a_teaching_tool/links/562503e108aeedae57dace72/Origami-mathematics-lessons-Paper-folding-as-a-teaching-tool.pdf
17 https://biology.illinoisstate.edu/jearmst/syllabi/rpaper/paper.htm

Comprendre le développement durable

Comprendre le développement durable

Mais au fait, c’est quoi exactement le développement durable ?

Alors que la Semaine européenne du développement durable vient de commencer, donnant le coup d’envoi à plus de 2200 activités organisées dans près de 20 pays d’Europe, nous nous sommes posés une question toute simple : qu’est-ce qu’on entend exactement par développement durable ?

Car bien que le terme « développement durable » soit très utilisé – aussi bien dans les médias qu’au sein des entreprises, dans les discours politiques que dans les conversations courantes –, il n’est pas si évident de se représenter ce qu’est le développement durable. Bien souvent, on a tendance à le réduire à la seule protection de l’environnement.

Mais le développement durable, c’est bien plus que ça.

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Les 17 objectifs de développement durable

La définition la plus largement acceptée du concept de développement durable date de 1987, où elle apparaît dans un rapport intitulé Our Common Future (Notre avenir à tous) de la Commission mondiale pour le développement et l’environnement de l’ONU : « Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Les bases sont posées, bientôt accompagnées d’une marche à suivre pour transformer cette vaste ambition en avancées concrètes.

En 2015, les États membres de l’ONU ont redéfini leur plan d’action en établissant une liste de 17 objectifs de développement durable (ODD) comportant chacun une dizaine de cibles concrètes à atteindre, mesurées par des indicateurs.

Les ODD sont vastes, variés et interdépendants. Ils vont de l’éradication de la pauvreté (objectif #1) et de la faim (#2) au combat pour une éducation de qualité (#4), en passant par la promotion d’une consommation et d’une production responsables (#12), la lutte contre les changements climatiques (#13), la volonté d’assurer bonne santé et bien-être (#3) mais aussi paix et justice (#16) à tous…

Le développement durable en actions

Pour véritablement se familiariser avec le développement durable, rien de tel que de voir par soi-même les initiatives qui sont menées. Et c’est exactement à cela que sert la Semaine européenne du développement durable (SEDD), qui vous propose une foule d’activités.

Partez par exemple à la découverte de Map a tree, une plateforme web flamande qui permet aux citoyens locaux de suggérer des endroits où planter des arbres dans leur ville. Ou poussez les portes d’une usine de fabrication d’enveloppe « écolonome » (Lille, Nord). Si vous avez envie de vous challenger, vous pouvez également participer au Défi j’y vais (Grand Est) qui vise à inciter les automobilistes à trouver des moyens de transports alternatifs à leur voiture personnelle.

Et pourquoi pas s’informer sur le développement durable en famille ? Faites découvrir à vos enfants le zéro-déchet grâce à un atelier de fabrication de pâte à modeler (Livarot, Normandie⁠6), ou sensibilisez-les sur leurs droits en visitant une exposition coréalisée par une artiste plasticienne et des enfants (La Réunion) …

Vous ne trouvez pas ici votre bonheur ? Pour découvrir les milliers d’autres événements organisés pendant le SEDD – ciné-débats, festivals, ateliers de réparation d’objets, visites, concours… – rendez-vous sur le site officiel de l’événement.

L’édition 2020 de la SEDD se tiendra du 18 septembre au 8 octobre.

L’engagement de RISO

Le développement durable est au coeur de l’ADN de RISO. Nos solutions d’impression à froid, écoresponsables et fiables, ont été choisies pour équiper les centres de reprographie lors des COP 21 (Paris) et 22 (Marrakech). Particulièrement engagée à améliorer l’accès à l’éducation dans le monde, RISO est partenaire officiel des Eco-schools aux Pays-Bas.

La qualité de l’air : un enjeu de santé publique !

La qualité de l’air : un enjeu de santé publique !

Pourquoi se soucier de la qualité de l’air ? Parce que c’est un véritable enjeu de santé publique !
On estime qu’en France la pollution atmosphérique est responsable de 48 000 décès prématurés chaque année⁠⁠1 (soit près de 8 %⁠2 des décès annuels dans le pays).

Et ce n’est pas tout : selon la commission d’enquête du Sénat, le coût associé à cette pollution peut atteindre 100 milliards d’euros par an3. La pollution atmosphérique nous coûte donc potentiellement autant chaque année que le plan d’urgence4 pour soutenir les entreprises face au Coronavirus !

Une journée nationale de sensibilisation le 16 septembre 2020

Journée nationale de la qualité de l'air - 16 septembre 2020

Pour sensibiliser les citoyens à l’importance de respirer un air de qualité, mais aussi valoriser les bonnes pratiques permettant d’améliorer la qualité de l’air, le ministère de la Transition écologique et solidaire organise depuis 2015 la Journée nationale de la qualité de l’air, dont la 6e édition se tiendra ce mercredi 16 septembre.

L’année dernière, ce sont plus de 125 projets5 qui ont été labellisés et organisés aux quatre coins de la France – par des collectivités, entreprises, associations, écoles et même des citoyens – dans le cadre de cette Journée.

Mesurer la qualité de l’air

Chaque jour, c’est près de 15 000 litres6 d’air qui passent dans nos poumons. Pour savoir si cet air que nous respirons est de bonne qualité, la France a constitué dans les années 1970 un réseau d’associations dédiées : les AASQA (Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air).

Les AASQA calculent quotidiennement l’indice de qualité de l’air dans leur périmètre, en se basant sur des mesures locales de quatre polluants de l’air : les particules fines, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de souffre.

L’indice de qualité de l’air – indice ATMO dans les grandes agglomérations ou indice simplifié IQA dans les villes de moins de 100 000 habitants – est donné sous forme de note allant de 1 (très bon) à 10 (très mauvais7).

Pour connaître la qualité de l’air au jour le jour dans votre région, rendez-vous sur le site d’Atmo France. https://atmo-france.org/la-qualite-de-lair-dans-votre-region/

 https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/JNQA_Brochure_BAT_version%20web_0.pdf
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383440#tableau-figure1
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/JNQA_Brochure_BAT_version%20web_0.pdf
https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/crise-du-coronavirus/coronavirus-100-milliards-d-euros-pour-soutenir-l-economie-6805667
5 http://evenements.developpement-durable.gouv.fr/campagne/jnqa2019
6 https://www.francebleu.fr/emissions/planete-bleu/azur/le-chiffre-du-jour-15-000-litres-d-air-par-jour-dans-nos-poumons
7 https://atmo-france.org/lindice-atmo/

Le Tour de France à bord de la repromobile !

Le Tour de France à bord de la repromobile !

Le Tour de France est un des plus importants événements sportifs du monde, retransmis dans 190 pays et suivi par plus d’1 milliard de téléspectateurs.

Alors que la Grande Boucle s’apprête à passer par Lyon, où se situe notre siège social, nous avons pu nous entretenir avec Benjamin Alcorta, directeur adjoint de la communication chez Docaposte, qui accompagne le Tour avec le service de reprographie Docaposte.

repro

Batman a sa Batmobile, Docaposte sa « repromobile »: un camion de 40m2 qui accueille un service de reprographie itinérant, présent à chaque étape du Tour de France. Quel est son rôle ?

Notre mission est double. D’une part, nous faisons office de centre de reprographie pour l’ensemble de l’organisation du Tour de France, ce qui représente plus de 3000 personnes cette année.

D’autre part, nous sommes responsables de la production de l’ensemble des communiqués de résultats de l’épreuve. C’est un rôle clé : pour que les classements soient homologués, il faut qu’ils soient couchés sur le papier !

Pouvez-vous détailler le processus de production de ces communiqués ?

À la fin de chaque étape, une fois que tous les coureurs sont arrivés, les informations de la ligne d’arrivée passent d’abord par une phase de validation (par le jury des commissaires de l’Union Cycliste Internationale et la direction de la compétition) avant de nous être transmises.
Nous recevons alors les éléments de timing relatifs aux différents classements – classement de l’étape, classement au général, classement par équipe, meilleur grimpeur, meilleur jeune… – ainsi que les informations issues du staff médical.
Les documents que nous produisons sont destinés aux médias et aux organisateurs de la compétition, mais aussi aux équipes qui s’y réfèrent pour préparer l’étape du lendemain.

Il est donc essentiel de produire les communiqués aussi vite que possible ?

Absolument, le temps est un facteur très important. En moyenne, nous recevons les informations validées 45 minutes après l’arrivée de l’étape. Or les médias ont besoin des temps et écarts officiels pour préparer leurs papiers, et les sportifs en ont besoin pour préparer leur course du lendemain.
Il nous faut donc produire vite, bien et proprement. Et pour nous, le seul matériel capable de le faire de manière mobile, sécurisée et fiable, c’est RISO.
Nous avons l’expérience de la robustesse des solutions RISO. Sur notre plateforme éditique, à côté nos grosses machines industrielles, notre matériel de secours est systématiquement du RISO.

Quel matériel d’impression trouve-t-on dans la repromobile ?

On utilise deux ComColor 7050 et une 9050, ce sont des imprimantes de production qui résistent au transport, aux variations de température et d’hydrométrie. Elles consomment peu d’énergie : si on ne peut pas se connecter au réseau d’électricité locale, on peut les faire fonctionner avec deux onduleurs pas plus gros qu’une tour PC. Et puis, l’encre des ComColor fige et se fixe à l’intérieur du papier, ce qui fait qu’elle ne coule pas même s’il pleut. C’est un avantage clair pour les commentateurs TV à moto par exemple, qui peuvent sortir leurs communiqués sous la pluie sans problème.

Organisée dans un contexte inédit de pandémie mondiale, l’édition 2020 du Tour de France ne ressemble à aucune autre. Comment vivez-vous ce Tour ?

J’ai 23 Tours de France à mon actif et c’est la première fois qu’il se tient en septembre ! Forcément, le ressenti est différent. Il y a moins de monde sur le bord des routes, la nuit tombe plus tôt – un manque de lumière du soleil qui impacte notre équipe qui ressent plus de fatigue.
Et puis, bien sûr, un protocole sanitaire est imposé à tous pour s’assurer que la compétition se déroule dans des conditions optimales. Les trois bulles – la bulle sportive (coureurs, staffs, organisation), la bulle « suiveurs » (dont nous faisons partie), et la bulle invités VIP – ne se mélangent plus du tout.
Auparavant, on pouvait proposer aux invités de visiter nos installations, c’est aujourd’hui impossible : une seule personne est admise dans notre camion.

La compétition avant tout !

TDF